Philosophie
Chaque musée est avant tout un lieu. Un lieu où éprouver, ressentir, rencontrer, rire, apprendre, échanger, oser, partager, s’aventurer, comprendre, flâner, construire et déconstruire, s’amuser, réviser, aimer ou pas, déambuler, être étonné, s’étonner, rêver, découvrir, se perdre… En un mot : Vivre.
Nos clients nous confient des projets qui leur tiennent à cœur, pour lesquels ils se battent souvent des années durant. Ces futurs lieux, ce sont les citoyens qui les financent, par le fruit de leur travail. Nous sommes donc avant tout des agents du devenir, responsables, professionnellement et personnellement, dans les conseils que nous prodiguons et les choix que nous faisons, dans les positionnements que nous prenons en amont des projets comme dans les partis pris conceptuels ou techniques qui président à leur mise en œuvre.
A ce titre, nous travaillons pour toujours donner à nos clients, comme à chaque citoyen, le projet qui apparait au termes d’études conduites avec technicité et professionnalisme, être « le plus pertinent », dans les coûts les plus raisonnés, pour au final livrer des espaces « où chacun et tous aiment vivre, ne serait-ce que le temps d’un moment, une expérience unique ».
Ethique
Nous nous engageons à mener personnellement l’ensemble de la mission, sans délégation ni sous-traitance.
Vous disposerez réellement de nos compétences et de nos expériences : aucun stagiaire, ni consultant junior n’assure les missions d’étude comme d’expertises que vous nous confieriez.
Méthode
Pour la singularité des espaces muséaux que nous avons charge de développer, pour l’adéquation entre les objectifs culturels et scientifiques, les perspectives touristiques et les enjeux économiques, et les pratiques des publics, le Cabinet mène vos projets avec méthode, et fait appel aux professionnels les plus en pointe dans chacun des domaines concernés (architecture et programmation, urbanisme, scénographie, graphisme, éclairage, paysagisme, audiovisuel et multimédias, marketing et juridique, etc.).
Depuis des années le Cabinet défend ainsi le travail de réflexion en amont de tout développement physique d’un espace muséal, comme garantie d’une singularité des projets, comme garde-fou aussi, face aux risques de gadgétisation, de « dysneylandisation » des espaces culturels :
– Mettre en œuvre un musée, c’est avant tout penser le projet, et envisager l' »l’outil musée » en regard de l’objet, des objectifs, des publics, …
– Développer une scénographie, c’est avant tout envisager des ambiances, des outils, des techniques, des dispositifs, qui vont servir un propos préalablement développé ;
– Suivent alors des moyens, choisis avec soin, à la hauteur des enjeux et des partis pris.
Nos principaux partis-pris conceptuels
Nous défendons, dans nos réalisations comme dans nos publications, des axes conceptuels et des partis pris qui nous paraissent essentiels, dans le respect des idiosyncrasies particulières à chaque projet.
Non « de circonstance », mais le fruit d’un long cheminement, d’expérience et de réflexion, notre philosophie est aussi ce qui vous assurera de la singularité de votre espace, de votre programme.
Parmi nos lignes directrices :
Des projets ancrés dans un site, un contexte, un territoire
Les évolutions de la société imposent aujourd’hui au « musée » d’entrer dans une ère nouvelle, sans céder pour autant ni à la disneylandisation, ni au tout commercial.
Un espace culturel n’en demeure pas moins élément d’un projet de territoire animé de dynamiques multiples, dont il participe et auxquelles il participe. Il s’agit donc d’approcher par l’ingénierie culturelle et touristique le projet global, et de penser le programme comme la muséographie en prenant en compte l’ensemble du territoire.
Des coûts raisonnés et raisonnables
Nous ne vous proposerons pas un « geste muséographique », mais un projet répondant à vos attentes propres, et à vos moyens, ceux provisionnés pour l’investissement mais aussi ceux de faire fonctionner ensuite le nouvel équipement. Il n’en sera pas moins singulier, étonnant, séduisant… Vous aurez simplement les moyens de mettre en oeuvre le programme proposé !
Des montages public-privé qui respectent vos axes
En ce sens nous travaillons à de nouveaux modes de collaboration public-privé impliquant les parties dans le respect de leurs intérêts propres. Création de Fondations ou de Fonds de dotation, développement du mécénat,… Les modes d’implication doivent être adaptés à chacun des projets avec pour exigence première le respect de la ligne scientifique, culturelle, pédagogique. Nous vous accompagnons sur ces nouveaux montages et mettons à votre disposition les experts les plus compétents dans le domaine juridique et fiscal.
Des projets « ouverts » et « évolutifs »
Les budgets de la culture sont parfois limités, et ils sont particulièrement fluctuants. Aussi il convient de penser, dès sa genèse, le développement d’un projet en fonction de ces contraintes spécifiques, et de prévoir un déploiement par phases comme les conditions d’une évolution/extension à moyen et plus long termes.
De la même façon nous pensons avec vous des projets qu’il vous est possible de faire évoluer (renouvellement partiel des contenus et des collections) de façon à ce qu’ils soient toujours en mouvement, attirent toujours des publics récurrents, et ce dans les cadres financiers qui sont les vôtres (budgets annuels de fonctionnement).
La polysensorialité
L’immersion par les sens, plus qu’une stratégie, une invite au « vivre ensemble »
L’espace muséal doit aujourd’hui être pensé différemment, et une nouvelle médiation, opérante, doit être envisagée en regard des nouvelles pratiques des publics.
L’accessibilité aux contenus est un défi qui doit être relevé par le musée, et le déploiement de dispositifs polysensoriels est une des stratégie pour y parvenir.
Chercheurs dans le domaine (Elsa Olu a rédigé une thèse sur les dispositifs cognitifs sensoriels, notamment dans les usages qui peuvent en être fait au sein des espaces musées et centres d’interprétation), il ne s’agit ni là d’une posture, encore moins d’une mode ou d’une gadgétisation gratuite, mais de la mise à disposition, pour vos stratégies de médiation, de nos années de recherche dans le domaine.
L’éco-responsabilité
Nous vous concevons des projets dans une logique d’éco-responsabilité : choix des matériaux, des techniques, des filières, des modes d’approvisionnement… Nous veillons dès les stades de conception à l’obsolescence des équipements, privilégions le recyclage et la réactualisation possible de vos équipements sur la durée du fonctionnement.
L’accessibilité : la convivialité, c’est un espace partagé par tous
L’espace muséal doit être accessible à toutes et à tous : de tout âge, de toute culture, de tout niveau social, de toute capacité et de tout handicap.
Nous nous attachons donc depuis plusieurs années à développer l’accessibilité des sites culturels et naturels. Pour ce, nous avons notamment travaillé à plusieurs reprises avec Régis Herbin, au contact de qui nous avons pu affiner nos propositions de « réponses muséographiques » aux spécificités des publics en situation de handicap.
Ces démarches ont souvent été saluées et récompensées ; nous avons notamment reçu pour le Musée sensoriel de l’innovation industrielle de Grenoble le Prix Spécial du Jury de la Région Rhône-Alpes « Vivre ensemble la Cité » (à noter que le musée a obtenu une triple labellisation « Tourisme et handicap »), et tous les musées que nous conduisons obtiennent la labellisation Tourisme et Handicap, dont la plupart pour les 4 types de handicaps.
Elsa Olu intervient régulièrement sur les questions d’accessibilité en muséographie , à la demande de collectivités territoriales, organismes interprofessionnels, etc.
Nous vous proposerons une muséographie accessible à tous les publics, qui vous permettra de prétendre au label « Tourisme & Handicap ».