LES PROJETS & CHANTIERS EN COURS
L’Atelier de Paul Cézanne (MH)(13)
La Ville d’Aix en Provence nous a confié ce début d’année les projets muséo-scénographiques de deux grands sites cézaniens : L’Atelier des Lauves, le dernier atelier du peintre, et le Jas de Bouffan où il passa une grande partie de sa vie et fit ses débuts de peintre.
Situé sur les hauteurs d’Aix, l’atelier des Lauves est le lieu dans lequel Cézanne a fini sa vie mais surtout peint parmi ses plus grandes toiles. Très bien conservé et faisant pour l’occasion l’objet d’une restauration soignée pilotée par la CRMH, il abrite une collection aujourd’hui Musée de France. Le projet vise à réinscrire l’atelier dans son environnement d’origine (la Ville a acquis la Campagne Girard, juste au-dessus de l’atelier), a réhabiliter le bastidon en retrouvant les traces du bâti d’origine, et à y inscrire, évidemment, une proposition muséo-scénographique qui permette de retrouver l’intimité du lieu, d’offrir aux publics de rencontrer le peintre et son oeuvre, de mieux approcher ce en quoi il fut considéré comme « Le père de l’Art moderne ».
Piloté par la Ville, le Musée Granet, le Service musées de la DRAC, le projet devrait aboutir sur l’ouverture au public d’un lieu plein d’émotions, c’est à voir en 2025 !
Le Jas de Bouffan, Bastide aixoise de Paul Cézanne (MH)(13)
Le Jas de Bouffan est un vaste domaine qui fut la propriété du père de Paul Cézanne, dans lequel il vient à l’âge de 20 ans pour ne le quitter que sans cesse ou presque jamais dans une vie faite d’allers-retours incessants jusqu’au départ définitif et son installation dans son dernier atelier des Lauves.
Du salon du Jas le jeune Cézanne fit son premier atelier et le projet conduit par la Ville et le musée Granet a offert l’occasion d’une découverte extraordinaire qui sera offerte à partager à tous les publics dès 2025 et qui le rappelle d’une façon inédite. Dans ce lieu en pleine restauration, Cézanne vécu, peint dans un atelier qu’il fit créer en réhaussant les toits, s’installa dans le parc, s’affronta à sa peinture et à lui une grande partie de sa vie. Le projet est donc là encore d’aménager muséo-scénographiquement le lieu, bastide et jardins, pour immerger le visiteur dans la vie de Paul Cézanne et la vie du peintre qu’il fut. Là encore, en écho à l’Atelier des Lauves, un très beau projet, un très beau défi, à découvrir en 2025 !
La Villa – Collection d’art, Auguste Rodin et les impressionnistes (73) :
L’agence lauréate du concours bientôt connue !
Nous avons la chance d’accompagner la Ville d’Aix les Bains dans ce très beau projet jusqu’à l’ouverture du nouveau musée programmée en 2026. Au menu AMO muséographique sur les missions de MOE scénographique et architecturale, mais aussi AMO sur le développement du mécénat et des fonds privés, sur les partenariats dont le Musée Rodin de Paris et le Musée d’Orsay, AMO sur les montages juridiques et commerciaux (boutique, restaurant…), sur la stratégie de communication et de mise en tourisme, et AMO scientifique et le développement du contenu. La riche palette de compétences acquises par le Cabinet au fil des années et l’expérience en terme de conduite de projet assure à la MOA un accompagnement à la fois global et pointu, notre cœur de métier.
Au service d’une des plus belles collections d’œuvres de Rodin et une collection de peintures non moins remarquable (Renoir, Pissarro, Bonnard, Vuillard, Degas,…), le projet architectural portera sur la rénovation de la Villa des Chimères et la création d’une extension dans le parc. Un projet passionnant servi par une dynamique territoriale porteuse. La Commune et les collectivités territoriales s’engagent, et elles invitent les acteurs du territoire à s’engager avec elles dans ce projet qui assurera à Aix-les-Bains d’être parmi les plus belles destinations touristiques et culturelles de la région.
A date l’agence d’architecture lauréate a été retenue dans le cadre du concours, et figure parmi les plus prestigieuses que compte la France. Son nom devrait être annoncé courant septembre, associant désormais la population à ce grand projet qui qualifiera la Ville.
D’ici là vous pouvezaider la Ville via la Fondation du patrimoine… > C’est là (défiscalisation 66% pour les particuliers)
« Depuis le lancement de ce projet, nous avons accompagné la Ville pour la qualification du musée de différentes façons. C’est aussi passé par l’incitation à deux partenariats de très belle qualité qui se sont concrétisés ce premier semestre : un avec le musée d’Orsay pour le prêt d’œuvres phares, un autre avec le Musée Rodin, pour un partenariat sur 10 ans qui permettra au musée d’offrir à ses visiteurs « Rodin intime », dans une rotation annuelle, pour la plus belle complémentarité Paris-Province. Défi lancé, relevé, et remporté. Nos missions sont aussi celles-ci : aider à qualifier pour donner toujours plus de sens aux investissements qui sont faits, et accompagner nos clients dans ces démarches et ces initiatives, osées, mais ô combien qualifiantes pour leurs musées. »
Le Palais Carnolès, Musée des Beaux-arts de Menton (MH)(06) : au cœur d’un Domaine et d’un jardin d’agrumes…
Au cœur du Domaine éponyme, d’un jardin d’agrumes remarquable, antenne du célèbre conservatoire Corse piloté par l’INRA, le Palais Carnolès, ancien palais d’été des Princes Grimaldi de Monaco construit au début du XVIIIème siècle par Antoine Ier (MH), abrite des trésors. Musée de France depuis 1977, il est constitué de collections privées parmi les plus belles de ce que la Riviera compte, du XIVème au XXème siècle.
En 2023 la ville a décidé de lancer des travaux de restauration, d’aménagement intérieur et de scénographie et de repenser le parcours visiteurs autour de l’histoire de la famille Princière Grimaldi de Monaco à Menton, de la création du domaine et de l’histoire des collectionneurs donateurs.
Satisfaite des mission précédemment conduites, la ville a renouvelé sa confiance au Cabinet en le retenant pour le positionnement, la programmation muséographique et la définition des outils de médiation. Nous y passons donc des heures merveilleuses : les collections ont tout à livrer d’elles et des collectionneurs qui les ont constituées, le palais est un trésor de délicatesse, avec ses décors très pompéiens, et son jardin qui nous voyage au plus précieux de nos sens. C’est donc en cours et ça avance, la DRAC suit avec engagement , ce sera très italien et très beau !
L’exposition inaugurale quant à elle devrait être consacrée à Auguste Rodin et à ses danseuses cambodgiennes, de quoi nous renvoyer à d’autres de nos dossiers (Cf. La Villa-Collection d’art, Aix-les-Bains). De cette capitalisation de connaissances (de l’œuvre) et des conditions de valorisation (techniques), au service de projets à la fois si différents et si proches, nous ne pouvons que nous réjouir : c’est dans la maîtrise que s’ouvrent les possibilités des pas de côté.
© Auguste Rodin, Danseuse, Musée Rodin, Paris
Le Château de Lamartine (MH) (71)
On découvre, et ça a un charme exquis. C’est l’histoire d’une rencontre entre une chambre et un château, un soir de cocktail, plein juin, sur la terrasse du Palais Saint-Pierre au Musée des Beaux-arts de Lyon, et celle d’Etienne de Baëque, Maître en son Etude de Commissaire priseur, mais Châtelain passionné lorsqu’il rejoint à ses heures choisies l’un des trésors du mâconnais : le Château de Lamartine.
Construit au cours des XIIe et XIVe siècles sur la commune de Saint-Point, le père d’Alphonse de Lamartine l’acquiert à l’état d’abandon en 1801, et il devient à partir de 1820 la demeure familiale du poète. Il y passera une grande partie de sa vie, y composera certaines de ses plus belles oeuvres. Il en reste aujourd’hui intact son cabinet de travail, sa chambre, la table à laquelle il conviait son ami Victor Hugo pour parler poésie ou… politique, les vues et la campagne qui l’inspira, qui jouxte le château le caveau familial.
Pour lui avoir proposé d’y installer la chambre du poète initialement présentée dans la Villa des Chimères d’Aix-les-Bains mais que nous avions, dans le cadre de la programmation muséographique, proposé de déplacer pour créer la future « Galerie Rodin », nous avons le privilège aujourd’hui d’accompagner Etienne de Baëque et Sophie son épouse, passionnée, dans cette aventure merveilleuse. Au programme donc la réalisation d’un espace d’interprétation dans l’Orangerie, chambre comprise, et un projet cohérent et fluide pour soutenir l’entreprise de diffusion de l’œuvre comme de la vie de l’homme qu’a entrepris le couple passionné… et passionnant. Gaël Robin de l’Agence Archipat nous accompagne une fois de plus dans cette belle aventure, encore une histoire de maison d’enfance, de nature et de création, décidément à l’essentiel du cœur, et cela nous réjouit.
Le musée Hébert et son jardin (MH)(38)
C’est arrivé cette fin d’année, un projet porté par Jardin-Patrimoine et l’Agence d’architecture RL&A – Didier Repellin. La maison et le jardin d’enfance d’un peintre, et autant de liens à faire. Qu’est-ce qui préside à une telle destinée, que se passe-t-il dans ces jardins, dans le regard d’un enfant, pour qu’il devienne ce peintre là ? Comment porter au visiteur le développement de sa sensibilité, les conditions d’émergence de son talent, ce qui lui a donné envie, ce dont il peuplera une vie, ses toiles autant que ses rêves. On sait que les jardins d’enfance sont aux créateurs, de Cézanne à Hébert en passant par Lamartine, des lieux uniques. Nous nous aventurons donc dans ce nouveau projet pensé en son temps à la façon des jardins de la Villa Médicis avec un plaisir non dissimulé : à suivre !
La cathédrale Saint-Apollinaire de Valence (MH) (26)
Le Diocèse de Valence a souhaité s’engager dans un programme de valorisation-médiation de la cathédrale Saint-Apollinaire. Si en effet la Conservation régionale des monuments historiques conduit actuellement un vaste chantier de restauration des extérieurs, le Diocèse de Valence entend lui s’attacher à en rappeler l’origine et l’histoire, et développer un parcours muséo-scénographique en capacité valorisant l’architecture le mobiliers, le mobilier liturgique.
Le Cabinet est mandaté pour conduire ce projet, définition du programme de valorisation et MOE muséo-scéno-graphique. Il devrait voir le jour en 2025 !
Le Palais des Comtes de Provence (dans MH)(83)
Nous leur avons fait une première programmation en 2011-2014, celle d’un Pôle culturel, outil d’une ville qui à l’époque avait engagé un vaste chantier de réhabilitation. Une équipe de Maîtrise d’oeuvre s’était lancée dans l’aventure. Le temps de passer de la Ville de Brignoles à l’Agglomération Provence-Verte, c’est reparti. Les équipes Ville-Agglo nous ont consulté pour les accompagner à nouveau, nous nous y sommes remis depuis septembre avec toujours autant de passion et 10 ans d’expérience en plus ! Au programme dès la finalisation du PSC, programmation muséographique, articulation du musée (Musée de France) et du CIAP cœur de la Provence Verte Verdon, et mise en cohérence de l’ensemble sous la forme d’un Pôle culturel aux offres emboîtées mais indépendantes…. Le projet avance, le programme se boucle doucement et la phase consultations s’ouvre. Un vrai défi pour cette ville qui entend faire de ce Pôle et de la culture un outil de cohésion sociale et de découverte des cultures et des identités bien au-delà des frontières de la Provence.
Le nouveau Centre d’interprétation de la Provence Verte-Verdon (CIAP) (MH)(83)
Mission confiée par le Syndicat Mixte de la Provence-Verte, elle a déjà permis de créer 2 Centres d’interprétation du territoire sur le territoire de la Provence Verte, un mutualiser avec un Office du Tourisme (Barjols), un autre avec un Office du Tourisme et un « Point Parc PNR », au pied du Massif de la Sainte-Baume. Les deux équipements remportant un franc succès.
Il s’agit maintenant de développer « le CIAP cœur » du réseau, tel que nous l’avons imaginé en 2014…, et c’est désormais décidé : celui ci prendra place à Brignoles, dans l’ensemble constitué autour du Palais des Comtes de Provence qui offrira en 2027 un lieu restauré, réactualisé, véritable outil de découverte de l’histoire du territoire, de son actualité et de son avenir. Le projet est donc revu en regard de sa nouvelle localisation, de sa nécessaire mise en cohérence avec le musée du Palais des Comtes lui même en cours de réhabilitation, et révisé eu égard aux nouveaux rôles que doivent tenir les CIAP au sein des territoires.
« Un Centre d’interprétation d’architecture et du patrimoine est le plus souvent attaché à une ville. Ici il s’agissait de penser un équipement pour tout un territoire. Nous en avons proposé… 3, auxquels nous avons ajouté un train de découverte du territoire, à destination de publics plus touristiques que culturels. L’Agglomération Provence Verte nous a reconsultée pour la programmation muséographique du Musée des Comtes. Nous penserons donc les 2 projets de façon à les articuler habilement ! »
Le Musée privé A.Raymond (38)
Il a inventé, avec deux de ses collaborateurs, le bouton pression à river. Le 29 mai 1886, il en a déposé le brevet. Il s’appelait Albert-Pierre Raymond. L’entreprise est parvenue à la couverture mondiale du marché de fixations techniques. En 2020 elle a fabriqué 12 milliards de pièces métalliques et plastiques distribuées dans le monde entier. Ils ont gardé leurs siège à Grenoble, cours Berriat, où l’entreprise est née. Ils sont 7000 collaborateurs, répartis dans le monde entier. Partout ils ont exporté leur modèle, basé sur la confiance, l’innovation, l’adaptabilité, le lien. En monnaie constante leur CA a été multiplié par 11,56. Ils n’ont jamais procédé à aucun licenciement économique. Dans la famille Raymond qui se transmet cette entreprise familiale de génération en génération (entreprise en commandite simple), ils ont tous un prénom qui commence par A : ils peuvent tous décider d’entrer ou pas dans l’aventure. Alain Raymond, qui a dirigé l’entreprise de 1965 à 1998, et avec qui nous avons pensé le 1er musée et écrit chez Glénat « [Sa]Belle histoire », nous a rappelé pour nous confier leur nouveau projet : un musée sur l’histoire industrielle grenobloise, ouvert à tous. Touchée par le renouvellement de cette confiance, nous lui avons dit une nouvelle fois oui et depuis cet été on se dit quelle chance de les accompagner dans leur « Belle aventure » !
Fin 2023, les grandes lignes du programme muséographique sont posées, l’équipe de MOE architecturale et scénographique est recrutée, 2024 sera riche en concrétisations !
Le Palais Episcopal de Rodez (MH) : entre cathédrale et découverte de l’Aveyron
Il y a tout juste 18 mois, le Conseil Départemental de l’Aveyron a confié à notre équipe, pilotée par SETEC, la charge du positionnement et de la programmation du Palais Episcopal de Rodez « nouvelle version ». Lieu emblématique situé en plein cœur de la ville, en proximité immédiate de la cathédrale, mais actuellement sous exploité, il deviendra à l’horizon 2026 un lieu de découverte patrimoniale fort. Après études et échanges, nous avons proposé à la MOA d’intégrer un Espace PATRIMOINE, qui fera la part belle à l’histoire de la ville et à la cathédrale, proposera des ateliers de savoir-faire (restauration et taille de la pierre, etc.) ; un Espace AVEYRON, Centre d’interprétation qui donnera aux visiteurs touristes les clefs de lecture de ce territoire aux milles richesses à vivre et à contempler ; un Circuit du Palais, consacré à la découverte des salles patrimoniales mais aussi aux jardins qui deviendront un lieu au charme bucolique, avec leur orangerie et leur café-restaurant au charme fou et à la cuisine locale et raffinée.
L’équipe de MOE architecturale et scénographique a engagé ses missions depuis septembre, le Cabinet assure une mission d’AMO sur les parcours muséographiques, celui de l’Espace Aveyron, celui de l’Espace patrimoine et celui des salons. Ce n’est pas encore fini, mais c’est plein de promesses !
Le château de Rochebonne (MH) (69)
Le Château de Rochebonne se situe au cœur du village de Theizé, village en pierres dorées du Beaujolais. Il accueille des expositions artistiques, un festival de musique et un de théâtre, et est devenu un lieu essentiel où s’articulent patrimoine, art et culture vivante. Fragilisé par le temps, l’étude historique, patrimoniale et l’étude de programmation que nous avons conduite en équipe en 2023 a permis de lancer une grande campagne de restauration qui reçoit le soutien actif du Département du Rhône, de la DRAC, de la Région et de la Fondation du patrimoine : considéré par la Mission Bern comme l’un des 100 sites en péril à sauver de toute urgence, il a en effet reçu une dotation de 300.000 € qui devrait permettre d’engager les 1ers travaux, et un appel à la générosité est en cours > soutenir
Le marché de recrutement de l’équipement de MOE architecturale est en cours, et l’équipe retenue pour engager ces travaux devrait être connue en septembre. Elle aura tâche de procéder aux travaux d’urgence, avant que nous puissions reprendre et finaliser l’étude de programmation en 2025 pour permettre aux architectes de penser un programme de restauration au plus en phase avec les besoins et les usages du futur équipement.
Après restauration, le Chateau renforcera en effet sa vocation culturelle et deviendra un lieu de résidences artistiques et de savoir-faire et un centre de référence et de formation autour de la voix, de la scène et de la musique classique, de rencontres, de formation et de diffusion ouvert à tous les publics, scolaires compris. Un vrai beau projet pour ce lieu mythique que nous accompagnons depuis des mois, ce sera long, mais il a traversé les siècles et ici on fait du temps matière à création. En attendant nous leur avons retravaillé l’identité graphique et le site Internet, ça donne juste envie et c’est là : www.chateauderochebonne.fr
Audit des musées du Département de la Savoie (73)
Inventaire des musées, forces et faiblesses des collections, des scénographies, des offres culturelles dans leur ensemble et leur détail,… C’est d’établir un diagnostic de ses musées que le Département de la Savoie nous a chargé en ce début d’année, puis de dessiner un plan stratégique de déploiement / redéploiement / réhabilitation / modernisation / mutualisation / programmations partagées….. , en résumé de dégager des scénarios stratégiques d’évolution au service d’une politique territoriale et de soutien forte et cohérente. Une mission passionnante, qui suppose autant d’écoute que de stratégie et de vision, au service d’une Collectivité qui sait prendre de la hauteur pour être mieux à chacun de ses équipements et porter toujours plus justement la culture à ses habitants et aux touristes de passage comme de destination.
Nous avons donc présenté la méthode choisie par le Cabinet pour conduire cette étude. 1 an sur le terrain, 1 an d’écoute, d’échanges, de réflexion pour arriver à définir une stratégie ou des stratégies d’évolution, d’actualisation, de mutualisation, de redéfinition… Nous avons en tous cas trouvé des équipes fabuleusement motivées, avec qui une chose est sûre, nous allons pouvoir penser comment valoriser au plus juste des enjeux, des envies et des missions l’histoire et les collections qui la rapportent.
L’Espace Glacialis II : le Sud brûle, les glaciers fondent… (73)
C’est un chalet perdu dans le blanc. C’est un site extraordinaire consacré à l’histoire des glaciers. On va y ajouter celle de leur mise en danger, prendre connaissance et conscience, retrouver le goût du rêve blanc, et de le préserver.
En septembre le Cabinet a été chargé de l’étude de repositionnement de l’espace d’interprétation, en résumé de trouver des bonnes idées pour faire de ce lieu statique un outil pour faire approcher aux publics le phénomène des glaciers, de leur constitution à la catastrophe planétaire dont ils sont aujourd’hui les symptômes visibles des Alpes. Nous avons tout reconsidéré : contenus, muséo-scénographie, partenaires, contextes et grands plans d’Etat, statut, mode de gestion, …. Le principe a emballé et s’est engagée en février une phase de consolidation partenariale qui devrait déboucher à l’automne sur la phase 2 et la programmation muséo-scénographique de l’équipement : on attend !
© Aquarelle : Jean-Marc Rochette
Le renouvellement osé du musée de la faune et des minéraux de Bourg d’Oisans (38)
La phase chantier, c’est imminent !
Nous avons en effet bouclé la toute la rédaction des marchés, certains sont lancés (lots techniques architecture), d’autres suivront à l’automne (lots spécifiques scénographie), et le projet suit son cours. Au menu minéralogie, avec un parcours entièrement revu qui fera la part belle aux joyaux de l’Oisans comme aux expérimentations, une immersion dans la faune et la flore de l’Oisans aux 4 saisons au milieu d’un décor signé Jean-Marc Rochette (entre aquarelles et bestiaire des Alpes, un vrai cadeau), et, enfin, le parcours complètement nouveau proposé par le Cabinet : L’Oisans dans l’œil de la BD, qui s’appuiera sur des talents confirmés (Jean-Marc Rochette toujours) tout en donnant leur chance à deux jeunes auteurs passionnés et plein d’envie, Eric Savoldelli et Clara Debray.
Sensoriel immersif, 3 aventures seront proposées aux visiteurs : « C’est certes une petite révolution muséographique, mais le défi de l’évolution des musées impose aujourd’hui d’interroger autant les modes de médiation et de valorisation patrimoniales que la façon dont il est intéressant de les faire se saisir de nos problématiques sociétales. Le nouveau musée de l’Oisans abordera ainsi la relation à la nature, aux animaux, la recherche du défi chez les grimpeurs, la solitude du berger d’Alpage ou de la gardienne de refuge, le besoin de mettre sa vie en péril, ce que nous apporte la marche ou comme encore savoir veiller aux équilibres et au maintien de la biodiversité ».
Après établissement du programme muséo-scéno-graphique détaillé, après l’écriture des textes de la section principale du parcours, les MOE architecturale et scénographiques ont pris le relais. Nous attendons l’ouverture !Aquarelle : © Jean-Marc Rochette
L’Hôtel-Dieu de Belleville-en-Beaujolais (MH) : repenser le soin à l’objectif 2035
Que faire de ces lieux aujourd’hui ? Quel avenir peut-on dessiner aux musées de la santé dans une société « post-Covid » ? Quel rôle leur donner, en quoi et pourquoi s’y adosser, comment semble-t-il intéressant, peut être même nécessaire, d’interroger au sein même de ces lieux patrimoniaux l’actualité de nos sociétés, les questions qui les traversent et nous traversent en la matière ? En quoi et comment peuvent-ils redevenir des lieux « pour prendre soin » autant que pour rapporter l’histoire du soin ou penser le soin ? Mille questions qui sous-tendaient les partis que nous avons proposés à la Commune de Belleville-en-Beaujolais de prendre, depuis qu’elle a décidé de nous confier en équipe le renouvellement complet du site (restauration, rénovation, évolutions) de son Hôtel-Dieu. Avec son projet éco-politique organisé autour de 3 thèmes « Attractivité-Ecologie-Emancipation », la ville s’impose en effet peu à peu comme pilote dans un paysage sociétal qui appelle à faire évoluer nos villes et impose de mieux les penser. » La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité « . C’est donc de la définition de l’OMS que nous avons décidé de repartir pour proposer un positionnement fort à cet équipement, et que la réhabilitation de ce site historique ait avant tout et plus que tout un sens au plus présent de l’histoire de la ville mais aussi pour l’accompagner dans un développement meilleur.
Différents scenarios programmatiques sont en cours d’étude, il reste à la Ville à se positionner concrètement sur ses envies : on attend !
Le grand projet de réactualisation du musée et sites de Saint-Romain-en-Gal (MH) (69)
Celui-ci, il avance ! Objectif 2026 : le projet de rénovation du Musée et des sites de Saint-Romain-en-Gal, initié porté et piloté par le Département du Rhône est en marche et 3 équipes d’architecture – scénographie ont été sélectionnées en juillet. La rénovation vise à mettre à niveau des enjeux écologiques le bâtiment éminemment moderne développé par Chaix & Morel, à innover pour assurer le bien être au travail des agents qui y travaillent, à offrir aux publics une aventure immersive en Antiquité avec un site archéologique retravaillé dans sa lisibilité et à la muséographie entièrement requalifiée : outils polysensoriels, numériques et innovants, parcours pédagogique mais aussi flânerie bucolique dans la Vienna Antique. Des nouveaux ateliers d’expérimentation pour les enfants à l’offre oenotouristique avec des parcours vins qui permettront de soutenir une activité en fort développement, c’est tout un écosystème territorial qui se met en place et se développe. Le musée devient en effet la clef de voûte d’une dynamique territoriale qui vise à devenir une véritable destination : de Vienne à Condrieu, au point de convergence de 3 départements, avec le musée de Saint-Romain-en-Gal le Département du Rhône joue en effet la carte du développement territorial, et engage un projet qui se pose assurément comme très porteur pour les dynamiques engagées. Le projet comprendra également un Pole œnotourisme sur lequel nous accompagnons le Département. Il s’agit de créer une destination globale, qui s’appuie aussi sur les patrimoines viti-vinicoles des coteaux de Condrieu et de Côte-Rôtie. Ecologie responsable, développement territorial, accompagnement des populations, ouverture à tous les publics et accessibilité renforcée, offre pédagogique entièrement renouvelée,… Assurément le Département avec ce projet est en train de démontrer qu’un musée peut devenir un équipement de développement culturel, patrimonial, touristique, économique et social….
Le concours de MOE est en cours, le lauréat devrait être connu en septembre : le projet sera alors concrètement lancé !
2 ANS D’OUVERTURE ET CA FAIT TOUJOURS UN TABAC !
L’Abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (MH) et sa Collection d’art contemporain
Oui lorsqu’un projet est aussi bien réussi, que nos clients sont enchantés et qu’il fait l’unanimité dans la presse, on s’en réjouit. Après plusieurs années de travaux pas vraiment facilités par la crise du Covid, l’Abbaye de Beaulieu a enfin rouvert ses portes au public l’été dernier. Entièrement restaurée, l’Abbaye s’offre depuis dans toute sa beauté noble et sobre, c’est un bijou dans un écrin de verdure, une merveille de l’art cistercien dont tout a été respecté, le silence l’incitation à la contemplation avant tout. Elle offre désormais aux visiteurs un centre d’interprétation qui leur permet de mieux appréhender son histoire et la vie des moines à l’époque, mais aussi de découvrir la merveilleuse collection d’art réunie par Geneviève Bonnefoy, un legs qui prend ici tout son sens. Les œuvres dialoguent dans une harmonie que les lieux portent en silence, Simon Hantaï, Brancusi, Henri Michaux,… Sobriété et beauté se mêlent et se répondent tour à tour, allez y faire un tour si l’été s’y prête, vous serez hors temps et ça vous fera un bien fou !
« Installer une collection d’art moderne et contemporain dans une Abbaye cistercienne n’a rien d’anodin. Le dialogue est en lui-même une écriture dont il faut savoir rendre la résonnance.
Décider d’ouvrir cette abbaye et sa collection plus largement, c’est entreprendre de la doter des outils qui rendent possible cette double approche (le lieu et sa collection) dans tout ce qu’elle dit, sans en amoindrir la parole autonome (celle qui se dégage du lieu comme abbaye, du lieu comme site, de la collection dans le lieu, de chacune des œuvres…). Mise en abîme qui vaut prévention : l’intervention muséo-scénographique doit être aussi simple et sobre qu’elle peut l’être, tout en permettant de saisir toute la richesse de ce qui s’offre à voir et à ressentir. »
PHILANTHROPIE : UNE AIDE PRECIEUSE
Fonds de dotation, Cercle de mécènes, Souscription,…
Le plan de financement de La Villa-Collection d’art est lancé ! (73)
En parallèle de ses missions de repositionnement et de programmation muséographique, la Ville d’Aix-les-Bains avait confié à Elsa Olu en 2021 la proposition d’un nouveau modèle économique pour le futur musée incluant une part non négligeable de fonds propres. La mission, selon la méthodologie mise en place par le Cabinet, comprenait établissement d’une stratégie de mécénat, identification des organes de collecte de fonds et conseil sur les choix, définition des missions respectives, enveloppes, modes de constitution et programme pluriannuel de dotations, accompagnement à la constitution (Fondation versus Fonds de dotations, Amis) et à la mise en place des actions (Crowdfunding…), définition des Fondations et entreprises à solliciter, plan de sollicitation, accompagnement aux échanges et négociations, accompagnement sur la contractualisation. Elle faisait suite à la nouvelle compétence que le Cabinet a ajouté en 2021 à son offre, Elsa Olu ayant intégré en 2020 l’Université Paris-Dauphine pour y suivre un Exécutive Master sur la gestion des collections privées, fiscalité et aspects juridiques et notariés.
Deux ans après le rendu du plan stratégique, voici la mise en œuvre concrète des actions : le Fonds de dotation a été officiellement déclaré en juillet, la plaquette de mécènes circule, la campagne d’affichage bat son plein dans toute la ville, l’exposition digitale, et ses clips vidéos, rapporte fièrement l’ambitieux projet, la première « Rencontre des mécènes » a eu lieu le 12 juillet dernier et la souscription publique avec la Fondation du Patrimoine a été officiellement lancée ! Au delà des apports financiers, autant de moyens de concrétiser le projet dont le concours d’architectes sera lancé à la fin du mois, et de faire participer la population d’Aix-les-Bains à ce qui est destiné à devenir un des fleurons de la Ville, la qualifiant et la rendant la plus attractive qui soit !
> Retrouvez les informations sur le site temporaire de la Villa-Collection d’art
Le Château de Rochebonne à Theizé (MH) (69) : La mission Bern : c’est gagné !
Magique en plein cœur du Beaujolais, un château protégé au titre des monuments historiques qui appelle des travaux urgents de rénovation et la définition d’un véritable projet d’équipement. Le Cabinet a été missionné à l’automne 2022 pour accompagner la Commune et son partenaire, le Département du Rhône, dans ce vaste chantier. Au menu AMO de positionnement (le château devrait accueillir à terme Centre d’interprétation, Ateliers-résidence de création,…), AMO sur les études sanitaires et la MOE architecturale, AMO technique et financière, les recherches de partenariats et la politique de mécénat et enfin, le dossier de candidature à la Mission Patrimoine le fameux Loto du patrimoine Stéphane Bern. L’étude sanitaire et le programme ont été rendus fin juin, le plan de financement bouclé avec la DRAC et ses services et le Département, et, cadeau de fin d’été : le projet de restauration du château, que nous avons défendu comme « monument en péril » a été retenu parmi les 100 sites à aider par la Mission Bern : les sommes recueillies, chèque du loto comme retours sur la souscription, permettront d’engager la 1ère tranche de travaux d’urgence. 1ère étape de ce défi relevé, et on en est ravis : le 18 décembre dernier, la dotation a été fixée : 300.000 € seront versés en début d’année, de quoi engager les travaux dans les meilleurs délais.
A noter que, toujours dans son souci d’accompagner autant les financements des projets que les projets eux mêmes, le Cabinet a également impulsé une dynamique de constitution d’un fonds privé : une plaquette à destination des mécènes circule : n’hésitez pas !
Découverte de l’intérieur, > c’est ici
ACTUALITE GASTRONOMIQUE & VITI-VINICOLE
Valorisation des talents au service des patrimoines viti-vinicoles
Travail photographique 2015-2023
Christine Vernay, Domaine Georges-Vernay, Condrieu – Côte-Rôtie
Les coteaux sont des patrimoines précieux : paysagers, viti-vinicoles, bâtis. Ils doivent leur renommée à l’exceptionnelle qualité de leurs terroirs, mais plus encore aux femmes et aux hommes qui s’y engagent, et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour en prendre soin. Patrimoine immatériel qui prennent ancrage sur des terres qui en portent l’histoire, il fait la fierté, la renommée et l’attractivité de tout un territoire, rappelle qu’ici tout est passion, et valeurs.
Un regard photographique sur le travail de Christine Vernay (3* au Guide Vert, une des rares femmes à siéger à l’Académie du vin de France et à l’Académie internationale du vin (AIV)) dont la beauté des vins rayonne sur les plus grandes tables du monde. A la tête du Domaine après son père depuis 27 ans, toujours aussi engagée et passionnée, elle voit chaque année arriver le millésime avec envie et tension mêlées : entre gel et canicule la conduite des vignes suppose de plus en plus adaptabilité, écoute, connaissance de ses terroirs, expérience, intuition, et pour faire ces vins là : talent.
Elle vit désormais cette aventure avec sa fille qui l’a rejoint au domaine en 2020, un échange merveilleux permis aujourd’hui quand transmission ne rime plus avec succession, mais offre ces temps d’apprentissage et de partage qui garantissent aussi que le savoir-faire familial des plus grands Domaines perdure et se parfait de génération en génération.
> Découvrir le travail en cave et en vignes
> Sans oublier : Portraits de vendangeurs et Questions d’accords (vins & mets) par l’Institut Bocuse / Lyfe
Développement et valorisation de territoire viticole
La démarche UNESCO
La démarche de valorisation engagée par le Département du Rhône (articles suivant) s’inscrit désormais dans un projet plus vaste de valorisation : celui du projet de candidature pour une inscription des côtes-du-rhône septentrionales sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Véritablement lancée lors du séminaire inaugural qui s’est tenu au Musée de Saint-Romain-en-Gal le 30 mars 2023, et pour lequel Elsa Olu a tenu le rôle de « Grand témoin », et ayant depuis reçu l’approbation du Ministère de la Culture pour « avancer », le projet suit désormais son cours. On sait que la démarche sera longue et le travail à fournir conséquent, mais quoi de plus porteur pour ce territoire doublement résilient (replanté une première fois par Probus au 1er siècle ap. J-C. et une seconde fois au dernier quart du 20ème siècle) que de s’attacher désormais à sa valorisation et à sa protection dans le temps ?
Le Rhône Sud, territoire héroïque
Dans le cadre de la mission d’AMO générale de projet sur le site patrimonial (musée et sites) de Saint-Romain-en-Gal, Elsa Olu accompagne le Département du Rhône dans sa démarche de valorisation patrimoniale, tous patrimoines confondus.
Sont bien entendu intégrés les coteaux de Condrieu et de Côte-Rôtie, et l’excellence de la viticulture qui s’y pratique. On se souvient du sauvetage du cépage viognier par Georges Vernay, de très grand.e.s viticuteur.e.s ont aujourd’hui pris la suite, et font la renommée d’un territoire qui mérite qu’on s’y attarde encore bien davantage.
Sur ces coteaux se pratique une viticulture héroïque, avec des femmes et des hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour produire de grands vins mais aussi pour entretenir des paysages, des patrimoines visuels, et préserver la terre qu’on leur a laissée en dépôt, le temps d’en engagement et d’une parole tenue.
Partager la connaissance historique, Valoriser ensemble
« Il s’agit pour le Département de soutenir le musée dans ses missions de recherche, d’approfondissement et de partage de la connaissance sur la culture de la vigne dans l’Antiquité et les vins ; de l’accompagner dans la démarche de valorisation de l’histoire de la viticulture sur les coteaux depuis l’Antiquité à aujourd’hui ; d’inciter à travailler les liens entre musée et viticulteur.e.s pour qu’ils portent de façon complémentaire leur histoire auprès des publics, histoire qui est aussi un gage de notoriété et un des meilleurs leviers pour porter l’économie viticole actuelle et future, la qualifier et la distinguer, surtout auprès des publics étrangers et de l’Asie en premier lieu, toujours très sensible à cette dimension.
Le musée et les sites de Saint-Romain-en-Gal constituent à cet endroit une aide précieuse pour les viticulteur.e.s et pour toute l’économie locale, qu’il s’agisse de qualifier les productions par leur assise historique ou de favoriser l’œnotourisme. Le futur projet intègrera encore davantage cette dimension, et offrira aux viticulteur.e.s des outils pour assurer également de leur côté la médiation et la valorisation de l’histoire qu’ils continuent d’écrire et qu’ils ont charge pour certain.e.s d’entre eux de porter en dignes héritiers, pas tant de terres et de fonciers, que d’histoire, de conquêtes, de victoires, de valeurs.
Outre développer une connaissance de l’histoire viticole et la partager, c’est toute une économie de territoire qui y gagnera, c’est surtout des patrimoines paysagers, humains, qui seront soutenus, pour les valeurs qu’ils portent et le soin donné ici depuis des millénaires à la terre pour en faire le meilleur. Héritage(s) de l’Antiquité mais magie au présent. »
ACTUALITE EDITION
La petite fabrique du citoyen par la SEPR du Rhône : c’est sorti !
Le devoir de transmettre et les moyens d’apprendre. On peut résumer ainsi, mais il y a mille choses à en dire : il fait plus de 200 pages, c’est décidément un très bel objet et une édition des plus soignées pour un contenu passionnant, et il vient de paraître ! Sous-titré SEPR 1864 – 2024 160 ans au service de la formation professionnelle, on y parle accompagnement, émancipation, travail des femmes, agir dans la cité, internationalisation, le tout appuyé par de très beaux portraits, des fondateurs aux plus actuels, avec des figures de réussite notables, comme le chorégraphe Mourad Merzouki ou la photographe MOF Marianne Louge.
« Après nous avoir confié il y a quelques années éditions et exposition à l’occasion de son 150ème anniversaire, la SEPR nous a renouvelé sa confiance pour l’accompagner sur sa nouvelle gamme éditoriale. Remonter l’histoire, mettre en exergue les valeurs qui filent les partis pris de la SEPR d’hier à demain, en lumière le singulier de cette entreprise avant tout citoyenne et rappeler la philosophie qui sous-tend chacune de ses actions… Oui ici tout est une question de valeurs et d’engagement(s), et ce fut une aventure passionnante. Elsa Olu y a assuré le co-pilotage scientifique en collaboration avec Michel Kneubühler ainsi qu’une partie des photographies, et Charlotte Clément a assuré la direction artistique et le graphisme.
Photographies extraites du livre © elsa olu
Les Editions De part & d’autre(s)
Elsa Olu a lancé en 2015 la Collection « Regards croisés » autour de femmes de talent, un nouvel opus devrait être lancé prochainement :
Après Regards Croisés au pied de Vernon, un opus vibratoire pour une plongée dans ces vins dont on dit qu’ils sont « parmi les plus beaux vins du monde », avec Christine Vernay, qui a reçu en 2020 pour son talent les 3* au Guide Vert – RVF, la plus haute distinction, Regards Croisés au Musée de Valence, balade en toiles et plats avec Anne-Sophie Pic, cheffe aujourd’hui la plus étoilée au monde,
et le travail conduit autour de l’œuvre d’Anne Queffelec dans le cadre d’une Résidence à l’Institut Français de Tanger en avril 2018, qui a donné lieu à une exposition de photographies sur le thème Comment l’œuvre musicale renouvelle la relation émotionnelle à l’espace urbain, un nouvel opus de la collection devrait être lancé dès que nous en aurons le temps, avec à l’offert une nouvelle aventure pleine d’en-vie.
ACTUALITE CHANTIERS
C’est en cours : Le sentier Jean-Claude Carrière à Colombières-sur-Orb
“Le temps, c’est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu’il remue, la poussière qu’il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l’a vu.”
Il fut romancier, scénariste, dramaturge, essayiste, comédien, dessinateur, metteur en scène, traducteur… C’était un voyageur du monde, curieux, avide. Auteur de L’esprit libre, sa commune natale a décidé de mêler littérature et paysage pour emmener les marcheurs dans ses mots, apprendre à ses lecteurs à voir son monde. On a adoré l’idée, on a dit oui, ils ont signé à la fin de l’été dernier, nos propositions les ont enchantés, on a déroulé un projet et un calendrier sans fausse note, il nous reste un peu d’écriture et de poésie mais l’aménagement du sentier touche désormais à sa fin et il sera ouvert aux publics dans les mois qui viennent !
C’est en cours : La Médiathèque – Vinothèque de Bernard Pivot
Parce qu’il y a son cœur d’enfant et une maison, des vignes et une cuvée, Bernard Pivot a légué à la Commune de Quincié-en-Beaujolais un fond de 10.000 ouvrages, ses livres dédicacés du temps d’Apostrophe, et sa bibliothèque privée composée de 740 ouvrages sur la vigne & le vin. Chargé d’imaginer un concept en capacité de valoriser le fonds, les vignobles et de soutenir les productions viti-vinicoles du territoire, le Cabinet s’est lancé en 2020 dans l’aventure avec passion. Le projet est désormais finalisé : vinothèque-œnothèque, lecture au coin du feu, médiathèque, une réplique du plateau d’Apostrophe, des galeries de lecture vue sur vignes, et tout un programme évènementiel à développer, des week-end « Vignes & Vins » au Festival oeno-littéraire, on devrait se régaler dans quelques années !
Piloté par le CAUE, les lauréats du concours sont désormais à l’œuvre : ils livreront dans 18 mois un équipement éco-responsable, s’inscrivant dans le paysage du Beaujolais et offrant aux publics et aux visiteurs un espace à vivre pour y lire vue sur vignes.
Preuve encore qu’il se passe plein de choses dans le Beaujolais, et que ça devient une destination décidément très variée et très riche. A suivre !
ACTUALITE PHOTOGRAPHIE
Nouvelles séries photographiques à découvrir : www.elsaoluphotographie.fr
Le travail photographique pour la communication de La Villa-Collection d’art
C’est aussi ce que nous apportons à nos clients : notre œil que nous promenons dans les salles de leur musée. Véritable outil de communication, nous le mettons au service des projets sur lesquels nous intervenons avec passion. Eminemment subjectif, il raconte une histoire, celle que l’on écoute en secret, et ça donne parfois, de très belles choses. Du musée Faure à La Villa-Collection d’art, on trouve de l’affichage urbain, des plaquettes, des encarts presse, avec une même écriture visuelle qui participe à asseoir au fil du temps l’identité propre du Musée.
Les musées comme lieux à vivre
Actualité des exposition ou valorisation des collections permanentes, Elsa Olu poursuit avec son objectif les missions de communication / valorisation médiation qu’elle conduit auprès des musées.
« La fermeture des musées pendant le Covid et leur classement en équipements non-essentiels a été dramatique du point de vue symbolique. Les visiteurs ont désertés, les musées ont été soutenus mais ont accusé le coup d’une défréquentation qui a sonnée comme une déflagration. Mais si on les critique souvent pour leur nom poussiéreux, il semble que les musée soient bel et bien des lieux encore en mesure de se renouveler. Encore sonnées par le cette période sombre, mais conscientes que tout reposait sur leur capacité à inventer, les équipes au sein des musées se sont saisies des défis que les évènements leur imposaient pour attirer de nouveau(x) (les) visiteurs, et ont visiblement réussi. Preuve en est l’explosion des chiffres de fréquentation du 1er semestre 2023, expositions temporaires comme collections permanentes. Le phénomène est saisissant, mais ce sont surtout les profils, les comportements, les ambiances qui étonnent…. et rassurent. Réflexion à suivre très vite, et en attendant balade photographique, au plus essentiel qui soit…
C’est là : https://elsaoluphotographie.fr/all-works/
Le château de Rochebonne (MH) à Théizé, en plein cœur du Beaujolais
Classé MH, le château de Rochebonne attend sa restauration. L’équipe auquel participait le Cabinet vient de boucler une étude historique et patrimoniale, une programmation architecturale et technique, nous nous sommes chargés nous du projet culturel (résidence autour de la voix) en collaboration avec la Ville et le Département, des éléments financiers et de la Mission Bern. On a aussi promené notre œil pour mieux donner à voir ce site saisissant pour quiconque s’y aventure. C’est magique, ça coûte 12 millions d’€ à restaurer, le travail photographique lance aussi la recherche de mécénat, n’hésitez pas !
> Découvrir la série
L’Or & La lacune
On aime l’Italie aussi pour ça : la beauté. Comment fait-on avec la beauté ? Ça pourrait être un titre de livre, en attendant on fait des images, une histoire de métiers croisés ou juste oui pour la beauté dans ses yeux, enfin c’est merveilleux…
C’est là : https://elsaoluphotographie.fr/portfolio/pigments-restaurations/
ACTUALITE FORMATION
Muséographie & Scénographie pour le CNFPT
Près de 25 ans d’expérience d’AMO de projet, ça se partage. Les écueils du terrain, les difficultés des équipes, la complexité de ces projets que l’on ne mène souvent que pour la 1ère fois, on connait. Alors depuis plus de 20 ans le cabinet accompagne les collectivités et les responsables de projets muséaux à penser et à conduire leur projet de l’envie à l’inauguration.
LA SCÉNOGRAPHIE EN EXPOSITION TEMPORAIRE ET COLLECTIONS PERMANENTES : c’était à Lyon les 9 & 10 octobre 2023 et ce sera à Saint-Etienne les 1 & 2 octobre 2024, deux jours pour mieux comprendre les enjeux, les montages, les défis, la méthode….
DERNIERES LIVRAISONS MUSEOGRAPHIQUES…
Le musée d’Allevard (38) (juillet 2023)
Le projet a connu là aussi bien des vicissitudes, avec notamment de grands changements dans l’équipe pilote et la direction scientifique a donner au musée. Mais c’est enfin livré : l’ancien Casino accueille désormais le Musée d’Allevard (appelé La Galerie) dans un site magnifique. Si vous y passez, n’hésitez pas, c’est un brin nostalgique mais plein de redécouvertes !
L’espace de découverte historique, vitivinicole et gastronomique du Val (avril 2023)
Ils n’avaient pas beaucoup d’argent mais des envies, on a eu des idées… Centre d’interprétation du Val, petit village médiéval du Var, vous pouvez désormais y découvrir l’histoire du village médiéval du Val, celle de la viticulture, de l’oléiculture, de la culture des céréales en pleine mutation. Histoire paysages odeurs et savoir-faire se mêlent, c’est une promenade comme on les aime, et ça a ouvert au printemps : allez-y !
Le Pôle Tourisme Patrimoine & Paysage de Barjols (83) (février 2023)
Imbriquant un Office du Tourisme et un Centre d’interprétation du patrimoine et du paysage, situé à l’entrée du territoire, c’est le plus « touristique » des 3 CIAP de la Provence Verte. Il propose aux visiteurs une découverte du territoire sous la forme de circuits thématiques d’une journée ou d’une 1/2 journée, et par profils de touristes (âge, goûts, itinérants, …). Patrimoines bâtis, religieux, paysages, sites remarquables et points de vue, randonnées ou circuits culturels… Une approche variée qui apporte une réponse à chacun. Un chantier là aussi retardé pour cause de Covid mais c’est désormais ouvert, allez-y…. et visitez !
« La segmentation Office du Tourisme et Centre d’interprétation perd peu à peu de sa pertinence. Ce que veulent les visiteurs, c’est découvrir : ils veulent savoir ce qui est à voir, et comment le visiter, et cela dans un seul et même espace. Le rêve et la mise en actes. Raison pour laquelle nous avons conçu ces équipements pluriels, adaptés aux nouvelles pratiques ».
Le Centre du patrimoine – galerie d’art, Saint-Symphorien d’Ozon (69) (Juin 2022)
Située au Sud de Lyon, la Commune de Saint-Symphorien d’Ozon sait depuis longtemps jouer la carte de la valorisation patrimoniale. Après un circuit de ville bien pensé, et d’importants travaux de restauration de l’Eglise et de se retables, la ville a entrepris la réhabilitation de la Maison Dupoizat.
Sur ce projet le Cabinet a été chargé des études de positionnement, et a proposé qu’elle soit consacrée à un Centre patrimonial et à une Galerie d’art. On a assuré les programmations muséographiques, l’AMO sur les missions de scénographie et la direction scientifique de tous les médias.
Retardée pour cause de Covid, l’ouverture a enfin eu lieu à l’automne et visiblement ça plait !
L’EMV, nouvel espace musée de Vaujany (38) (décembre 2021)
A l’automne dernier, la Commune de Vaujany a sollicité le Cabinet pour une expertise de ses deux musées (ATP et Nature), et une étude d’opportunité pour un futur espace. Il est ressorti du diagnostic stratégique l’opportunité de créer un nouveau pôle qui offrirait à la diversité des publics de la station, été comme un hiver, un lieu singulier de découverte de toutes ses richesses. Elsa Olu a souhaité une balade poétique et immersive, résolument polysensorielle, faisant la part belle aux sensations et aux découvertes, pleine de surprises. Scénographe et graphiste ont mis le tout en musique, menuisiers, éclairagiste, réalisateurs, agenceurs… se sont mis au travail, et le tout ouvre au 20 décembre. Sur ce projet, Elsa Olu a également géré l’AMO, financière, technique et opérationnelle, ainsi que la direction scientifique de tous les médias et la rédaction de l’ensemble des contenus.
» Les touristes changent, la société change, les pratiques et les envies aussi. A chaque nouveau projet le défi revient : comment, sans rien sacrifier en termes de transmission de connaissance(s), proposer une expérience de visite renouvelée, en phase avec les attentes, mais tout autant surprenante, inédite ? On a opté pour un parti-pris sensible : conduire chacun-e à suspendre le pas, à éprouver le monde. Ecouter, sentir, regarder, toucher, ouvrir, jouer, explorer… La Commune nous a fait confiance. Nous sommes allés loin dans la proposition, avec des expériences motrices, du cinéma-numérique, un véritable simulateur de vol individuel pour découvrir le territoire du ciel et faire l’expérience du pilotage, etc. Une proposition à l’image de ce village, toujours entre tradition et modernité ! ».
Le Centre d’interprétation des paysages et des patrimoines de la Sainte-Baume (83)
(avril 2021)
Situé au pied de la Sainte-Baume, le Centre d’interprétation du paysage réunit désormais en un lieu unique Office du Tourisme, Espace du Parc Naturel Régional et Espace de découverte. Les visiteurs y trouveront autant une présentation du territoire, de son histoire et de ses patrimoines, que des informations pratiques pour partir en randonnée ou encore des conseils pour participer à la préservation des richesses naturelles.
« Le Cabinet a capitalisé sur des années de mise en œuvre d’espace mixtes (Espace Royans-Vercors, 2010, Parc du Pilat, 2013, Maison de la truffe d’Aups 2015, …), mais tout autant sur une activité de recherche qui permet d’approcher justement les nouvelles tendances des publics et des clientèles, et la modification des pratiques culturelles comme de tourisme et d’information. Au final, nous livrons des équipements ancrés dans leur territoire, actuels dans la forme et adaptables dans le temps ».
Le Chateau de Lourmarin (84) (2019)
L’audit et les expertises conduits par le Cabinet en 2017 ont plus que satisfaits les responsables du Château de Lourmarin, qui ont alors confié au Cabinet la charge de restructurer le parcours de visite (nouveau circuit, nouveaux aménagements muséo-scénographiques, outils et médias,…) et de définir de nouveaux programmes d’action pour valoriser le Château et ses collections et augmenter sa fréquentation.
Pour la définition des nouvelles intentions et la structuration du nouveau parcours, le Cabinet a apporté 20 ans d’expérience et plus d’une centaine de références en muséographie, et s’est adossé sur les résultats des activités de recherche en muséologie d’Elsa Olu. Le Château a ainsi pu évoluer sans tout révolutionner, dans des enveloppes budgétaires maîtrisées :
« Les études sur les comportements actuels et projetés des publics, leurs attentes et les évolutions, évitent l’écueil des gadgets vites obsolètes, et permettent de positionner un équipement dans le présent tout en lui permettant d’évoluer au rythme de la société ».
Le MIP, nouveau Musée de l’industrie textile, Vienne (38) (2019)
Du Musée des tissus au futur Nouveau musée de l’industrie textile, il fallait le courage d’un repositionnement de fond, entendre les changements de société, d’attendus et de pratique des publics, mais tout autant, se dire qu’un tel Musée est le lieu qui doit permettre d’approcher l’Histoire non pas « empoussiérée », mais comme le ferment d’une économie qui a su capitaliser sur ses savoir-faire historiques pour développer une industrie d’avenir.
« Aucune création de musée ne va de soi, et certainement pas celle de musées de savoir-faire. Comment traiter aujourd’hui des industries du 19ème siècle, pourquoi les porter à la connaissance des publics, comment présenter les outils de production, mais plus encore, à quoi sert un tel musée, quelles fonctions sociales, politiques, … ? Ce sont ces questions que nous avons osées (re)poser, et c’est à partir de là que nous avons redéveloppé un circuit jalonné de machines, de films d’archives, d’entretiens, qui nous conduit à relier l’industrie textile, l’industrie pharmaceutique, l’urbanisme, l’aéronautique… Un musée d’Histoire sert à comprendre aujourd’hui, mais aussi à conduire tout un territoire vers demain ».
MUSEES, MECENAT, PHILANTHROPIE : COMMENT AVANCER ?
Mécénat, fonds privés et ressources propres…. Un nouveau département pour le Cabinet
En 2020, en pleine crise sanitaire, nous avons décidé d’anticiper les besoins futurs de nos clients d’une part et l’évolution nécessaire des modèles économiques des musées dans un monde post-Covid d’autre part. En France l’aide gouvernementale a mis sous perfusion toute une partie du pays, y compris ses équipements culturels qu’elle avait décidé de fermer. L’avantage du modèle économique a donc été loué comparativement à d’autres pays qui ont autrement subie la crise, comme le Royaume-Uni ou plus encore, les Etats-Unis.
Cependant, en dehors de telles périodes, il va de soi que le musée doit pouvoir lui aussi travailler ses équilibres budgétaires, notamment (plus que paradoxalement) pour pouvoir défendre la qualité de ses équipements et de ses productions, faire face autant à la baisse des dotations d’Etat qu’aux baisses possibles (et constatées depuis 2020) des billetteries, mais également pour travailler le lien public/privé, penser les convergences d’objectifs entre les deux, dessiner des paysages communs et les faire se rejoindre sur des horizons d’attente pour partie partagés.
Pour accompagner ses clients dans cette voie, Elsa Olu a donc intégré fin 2020 un EXECUTIV MASTER à l’Université Paris-Dauphine, la plus prestigieuse de France en matière d’économie de finance et de fiscalité avec pour objectifs d’acquérir des connaissances et des compétences en droit, fiscalité, gestion des patrimoines privés, voir comment ces éléments pouvaient prendre place dans le monde très spécifique des musées pour accompagner leur changement de modèle économique, de là offrir un service qualifié en la matière.
De cette formation experte elle a pu 1/ Développer une méthodologie réellement innovante, non plus pensée de l’intérieur du secteur privé et/ou de l’économie privée, mais de l’intérieur du musée en priorisant le projet scientifique et culturel et en mettant l’économie privée au service véritablement d’un projet d’équipement et 2/ Mettre en place au sein du Cabinet un nouveau département aux compétences emboîtés : notaire, juriste viennent qualifier le service pour la concrétisation et la rédaction des actes qui leur reviennent.
Le Cabinet offre donc désormais un service complet et très pointu, qui va du développement d’une stratégie personnalisée, conseil à la création d’outils de collecte comme Fondations ou Fonds de dotation, à l’accompagnement concret dans les démarches.
→ Pour toute demande d’accompagnement, contactez-nous
« Je ne me suis pas prise de passion pour le droit et la fiscalité, j’ai simplement constaté, au bout de 25 ans d’accompagnement des collectivités et des musées,
-que si les velléités étaient nombreuses, le modèle économique des musées lui changeait finalement peu : les difficultés pour les équipes de musées, souvent peu dotées en personnel dédié et qualifié, et ne disposant ni des connaissances ni du savoir-faire ni du temps nécessaire à mettre en place une véritable stratégie sur le long terme, se traduisant le plus souvent par de petites contractualisations sporadiques, chronophages et finalement assez peu rémunératrices ;
-qu’à la faveur des baisses des dotations, on faisait du coup parfois (et on ferait certainement de plus en plus) entrer « de force », et souvent au détriment des missions prioritaires scientifiques et culturelles, une politique visant à trouver puis développer des outils de « rentabilité » au sein des équipements culturels ;
-qu’il était urgent dès lors de développer une véritable offre qualifiée et spécifiquement muséale en la matière, et de pouvoir accompagner les musées et collectivités de A à Z sur leurs projets, sans plus être contrainte de dire au terme d’une programmation architecturale et muséographique : à dans 12 mois si vous trouvez de l’argent !
Dans les valeurs que nous partageons avec nos clients, il y a l’attention à la dépense publique, la défense de la vocation 1ère d’un musée (collecter, préserver, étudier, exposer/transmettre…), et avec les collectivités, le soin d’inscrire davantage ces équipements dans leur territoire, notamment en tissant de véritables liens avec les acteurs économiques présents. La politique de mécénat que nous les aidons à penser va dans ce sens. Opérée « de l’intérieur » et dans le respect de ces valeurs, elle participe à donner les moyens de défendre la culture au service d’une société, des citoyens, et d’un territoire, plus qu’elle ne présente un risque d’ingérence. Elle répond également à une demande exprimée du secteur privé de davantage s’impliquer dans ce qui participe aussi à la valorisation du territoire et bénéficie à l’économie.
Collecter de l’argent n’est pas une fin en soi, mais un outil au service d’une mission d’intérêt général, porté par des valeurs de culture, de savoir, de beauté, de partage, de pensée…. Un idéal issu de la société Antique, déjà prôné par un certain Marc-Aurèle, et dont la défense mérite que l’on s’y penche toujours davantage, avec autant de compétences que de convictions. »
A LIRE : « Philanthropie, mécénat, crowdfunding au prisme du PSC, pour un changement de modèle économique des musées »
Mémoire soutenu dans le cadre de l’Executiv Master Gestion du Patrimoine Artistique Privé de l’Université Paris-Dauphine en Octobre 2021, sous la direction d’Amélie de Brayas (Dr en Droit, Avocat) et Frédéric Gonand (Economiste, Ph / HDR/CNU) – Partenariat Christie’s.
En cours d’Edition > Lire le résumé et l’introduction
ACCOMPAGNEMENT A LA GESTION & A LA VALORISATION DU PATRIMOINE PRIVE
Désormais aux particuliers un service que nous offrons depuis 25 ans aux musées
Les compétences de gestion du patrimoine, acquises dans le cadre de l’EXECUTIV MASTER suivi à l’Université Paris-Dauphine, concernait autant l’accompagnement des patrimoines privés que celui de l’Etat et des collectivités.
Nous avons donc parallèlement à nos services rendus aux musées, développé tout une offre d’accompagnement des personnes privées à la gestion de leur patrimoine historique et/ou immatériel, à son entretien et à sa transmission.
Le Cabinet accompagne ainsi plusieurs particuliers à la structuration et à la gestion de leur patrimoine privé pour pouvoir valoriser, selon la charge qu’on leur a transmise, l’œuvre / les œuvres qui leur ont été confiées.
» Il s’agit d’aider les particuliers dans la démarche de valorisation du patrimoine historique, artistique, immatériel, qui leur a été transmis, de les aider à penser une stratégie à court, moyen et long termes, de de les accompagner dans la mise en place d’outils concrets pour les y aider. La Fondation par exemple, outre alléger considérablement les charges liées à l’entretien immobilier et la fiscalité des patrimoines transmis, s’avère généralement un bon moyen de préserver l’œuvre (matérielle et/ou immatérielle) engagée par les aïeux et la met à l’abri de son usage à d’autres fins. Ces héritiers-là n’héritent en effet pas tant d’un patrimoine immobilier ou financier : ils héritent d’un patrimoine historique, culturel, artistique et/ou immatériel, fait de créations, de découvertes, de conquêtes, défendant des valeurs, et dédié à être partagé, et s’il comprend du foncier ou de l’immobilier, celui-ci ne saurait constituer un « patrimoine lambda » : il est constitutif même de l’œuvre et en ce sens doit être sauvegardé et utilisé comme support de l’histoire. En hériter est souvent lourd : il s’agit pour les descendants, de gérer financièrement ce patrimoine, et plus encore de continuer, dans la responsabilité morale qui leur est confiée, de poursuivre l’œuvre en la valorisant et/ou en y participant à leur tour. Il faut donc les accompagner dans ce chemin, qui va de la valorisation de l’œuvre accomplie ou collectionnée au maintien intact d’un patrimoine historique, symbolique, qu’il ne s’agit pas, au risque d’avoir le sentiment d’une trahison, de confondre avec un simple patrimoine financier / immobilier / foncier. L’accompagnement ici est nécessaire, essentiel, passionnant. Il relève de la même logique que celui que nous offrons aux collectivités dans la préservation, le rappel et la valorisation de l’Histoire commune depuis 25 ans. Si des particuliers ont charge de porter à la société ce qui a été un apport, de quelque nature qu’il soit, alors le devoir est de les aider et de trouver les cadres et les appuis pour cela. Beaucoup de dispositifs existent, il faut savoir en user. Nous leur apportons ces services. »
Les dossiers de Label de la
Vous pensez pouvoir prétendre au Label de la Fondation du patrimoine, vous souhaitez monter un dossier à titre privé ou engager votre collectivité dans une souscription publique pour vous aider à financer la restauration et la valorisation de votre patrimoine ?
Collectivités ou personnes privées, appelez nous, aguerris à l’exercice, nous vous accompagnerons : méthode, stratégie de financement en regard de vos autres partenaires, recommandations de MOE respectant les exigences du Label, recherches historiques, expertise de vos bâtis, parc et jardin, nous saurons vous conseiller dans votre montage juridique et financier, monter votre dossier et coordonner vos actions.
Un livre pour sauver un patrimoine à restaurer !
L’idée de faire un livre pour attirer l’attention sur la Casa Nieves, œuvre de Blasco Mentor, et engager un vaste plan de sauvegarde et de requalification de ce joyau artistique était donc bonne.
Les 50 exemplaires numérotés du livre et plus de 80 des exemplaires non-numérotés se sont déjà vendus : tous les fonds récoltés sont réinjectés dans le financement des études patrimoniales qui permettront d’engager les travaux : Les Editions De Part & d’Autre(s) ont en effet sorti ce livre à prix coûtant, et Elsa Olu a offert pour l’occasion l’ensemble de son travail, la conception et les 80 photographies qui le composent comprises. Isabelle Rollin-Royer, Historienne de l’art, exécutrice testamentaire et détentrice du droit moral sur l’œuvre de Blasco Mentor et Michel Dupré, critique d’art, ont signé eux les ouvrages pour les textes qui les accompagnent. Au final, un vrai succès !
Le lancement de l’ouvrage a eu lieu fin 2020 malgré des conditions de confinement qui ont rendu les vernissages difficiles voire impossibles : signatures en petit comité à Toulon, expositions sur rendez-vous aux Galeries Estades, partenaires de l’évènement. De nouvelles dates à Lyon et Paris pour des expositions devraient être programmées…. dès qu’on y verra plus clair !
Paris-Dauphine : L’Excellence au service de nos clients
A l’automne 2020, en pleine crise sanitaire, Elsa Olu se dit anticiper. Anticiper les besoins de ses futurs clients, se former, et pouvoir les accompagner. L’Université Paris-Dauphine lance avec la Maison de vente Christie’s un Master Exécutive Gestion du Patrimoine Artistique Privé, Art Advisor & Curatoring. Entrée sur dossier et entretien, trié sur le volet. Elle se dit essayer. Elle est retenue.
Ecosystème du monde de l’art, public-privé sans frontières, mais aussi financement, fiscalité, droit, transmission, … Formation d’excellence complète en tous points.
L’année a été validée à l’issu de la soutenance du 5 octobre 2021 du mémoire sous la direction d’Amélie de Brayas (Dr en Droit, Avocat) et Frédéric Gonand (Economiste, Ph / HDR/CNU) : « Philanthropie, mécénat, crowdfunding au prisme du PSC, pour un changement de modèle économique des musées. ».
RECHERCHE
PUBLICATION (en cours, 2023)
Les musées deviennent (enfin) des lieux à vivre
PUBLICATION JUIN 2020
Le musée, nouveau laboratoire du lien
Les analyses des conséquences de la crise sanitaire sur le monde des musées se poursuit, Elsa Olu a publié « Le musée, nouveau laboratoire du lien »
Article à retrouver en ligne sur « Culture-clic »
PUBLICATION AVRIL 2020
Les musées dans l’ère du Post-Covid
En pleine crise du Covid-19, Elsa Olu a publié « Le post-Covid-19 : quel avenir pour les musées, comment les penser désormais, qu’en faire ?»
Article à retrouver in La lettre de l’OCIM n°189, Mai-juin 2020, versions papier et numérique
COLLOQUE INTERNATIONAL ICOM -ICOFOM
Des lieux pour penser
Elsa Olu a présenté une contribution : « Des lieux et des espaces : plaidoyer pour une complémentarité des formes de pensée », une approche comparative des « deux Louvre(s) » : Paris et Abu Dhabi > Lire les Actes au format PDF
COLLOQUE INTERNATIONAL ICOM -ICOFOM
Définir le Musée du XXIème siècle
La publication d’Elsa Olu : Retravailler la définition du musée : peut-on définir pour inventer ? est en ligne : > Lire l’article en ligne
CULTURE & TOURISME
La difficile question des sites labellisés
Parmi ses sujets de recherche, Elsa Olu travaille sur les solutions à apporter aux sites labellisés UNESCO en termes d’ingénierie culturelle et touristique : comment réguler les accès aux publics, quels dispositifs de valorisation mettre en place, faut-il aller vers des dispositifs de substitution, etc. ?
Derniers sites visités et étudiés : Les Moaïs de l’Ile de Pâques (2018-2019) ; Agrigento, Syracusa, Noto et Monreale: sites classés de Sicile (2019) et pour les patrimoines naturels UNESCO les dunes du Namib (2018).
Sa communication dans le cadre du Colloque international UNESCO – Paris-Panthéon-Sorbonne – Université de Laval «Tourisme & Labels Internationaux », qui devait se tenir à Québec en mai 2020 et qui a été annulé pour cause de Covid donnera lieu à publication.
NOS ENGAGEMENTS
Le Cabinet est mécène de nombreux Musées, Fondations, Associations, parmi lesquels :
ACTUALITE PRESSE
A la Une de l’Essor
Elsa Olu dans l’édition N° 3732 (Rhône) de L’ESSOR
Le musée au défi de la modernité.